On continue dans le pittoresque avec les gascons et les limousins
Gascon
Coins de bois très effilés servant à caler les pièces sur ligne avant piquage (je ne sais pas qui à eu l’idée d’un nom pareil.
(modèle du Couseran version Bethmale).
Limousin
Cordage, d’environ quatre mètres, en chanvre, en lin, en sisal ou en polypropylène également appelé « chablot » dans les catalogues de quincaillerie ou longe à veau dans les étables.
Selon le dictionnaire http://www.cnrtl.fr/definition/ : chabler signifiait « soutenir ou haler » C’est ainsi que les maçon désignaient les cordages servant à lier les perches et les boulins de leur échafaudages en bois (encore utilisés dans les années 70).
De maçon à Limousin, il n’y a qu’un pas…
Cordage à tout faire par excellence (notamment pour arrimer les échelles sur les galeries ou les charges de bois), le limousin ne nécessitait pas de gros investissements pour sa fabrication qui était parfois domestique (recyclage des ficelles de lieuse !) ou en complément d’activité à bord des chalands et péniches.
De part sa fabrication le chablot ne nécessite ni épissure, ni surliure.
Enfin, les cordages en chanvre, ou mieux en chanvre et lin sont les plus agréables à utiliser et si ils résistent bien à l’eau, attention à ne les lover qu’une fois secs.
Bourguignon fabriquant un limousin. (Maitre Roger, de Guedelon), on remarque les quatre futurs torons du futur limousin.
Je laisse à Maurice le mot de la fin :