Par hasard ou par ressemblance des outils ou parties d’outils ont reçu des noms d’animaux, argotiques ou non.
Le plus facile :
La sauterelle
C’est plus rapide et imagé que fausse équerre
La sauterelle désigne aussi une méthode de tracé.
Méthode diversement perçue par les apprentis
On notera également que si sa sauterelle croche sert à faire courir les lapins, cet outil existe bel et bien chez les tailleurs de pierres sous le nom de biveau.
Sa version sophistiquée sous le nom de biveau à encroix.
Biveau à encroix
Enfin pour les couvreurs la sauterelle désigne parfois le monte ardoise.
Le plus zarbi
La grenouille (?)
Quel drôle de nom pour cet outil ingénieux et très pratique pour tracer les assemblages.
Il était resté sans nom pendant plusieurs décennies, ce qui était bien embêtant.
Puis, le nom de grenouille est apparu, un peu par défaut (?).
Était-ce un hommage à la fable de La Fontaine : la sauterelle et la grenouille ?, sans doute, bien cette fable n’ait jamais été écrite. Je ne vois pas d’autres explications tant cet outil ne ressemble pas à une grenouille, ou alors il y a quelque chose qui m’échappe.
Navré qu’un outil aussi utile soit affublé d’un nom aussi ridicule, j’ai baptisé le mien Thélonious. (En hommage à Thélonious Monk, c’était l’année du centenaire de la naissance du grand homme.)
L’outil ressemble à la musique de Monk et il n’y a pas de raison pour ne pas honorer le nom de quelqu’un qui nous rend la vie plus belle.
Blue monk
Mon collègue, très blues et un peu dysnepsique prononce « Tenonius » !! (pour faire des tenons !) …ainsi va la vie….
Le pied de biche
A ne pas confondre avec la pince à riper ou encore l’arrachinette.
La mouche
Comme vous pouvez le constater
La mouche est la partie pointue et hélicoïdale des mèches et des tarrieres.
Sont apparition est relativement récente ( fin XIX em)
On allait l’oublier
Le lapin !
Celui qui est à l’autre bout du cordeau.